jeudi 5 novembre 2015

La Fiancée de la Vie

Un proverbe malaysien dit que la mort est la fiancée de la vie, que l’une et l’autre sont inséparables, unies par une sorte de promesse. Pourtant, nous vivons dans une société où l’on éloigne les vivants des morts, où l’on tente sans cesse de reculer et d’abolir les frontières de la mort. Ce documentaire donne la parole à des enfants qui ont vécu la mort d’un proche et ont choisi de briser le silence.

« J'ai vu un film qui disait que les anges pouvaient faire revenir les parents. Mais ce n'est pas vrai ». - Marie-Claire, 6 ans. Comment pouvons-nous parler avec des enfants qui ont perdu un parent à la maladie, le suicide ou le décès accidentel ? Trop souvent, nous restons silencieux, en supposant que notre silence va les protéger. Dans ce film extraordinaire, des enfants âgés de six à onze ans parlent ouvertement, honnêtement et profondément sur la façon dont ils se sont senti quand un parent ou un frère est mort, les souvenirs qu'ils chérissent, de leurs peurs, leurs croyances à l'au-delà, et comment ils sont venus à accepter le fait que leur maman ou papa ne reviendra jamais. Ce regard de compassion et de perspicacité dans l'esprit et les émotions des enfants nous choque et nous fait sortir de la complaisance et nous force à examiner nos propres sentiments sur la mort.

Regarder le documentaire sous ce lien : La fiancée de la vie

Formation à distance de 18 h pour œuvrer auprès des enfants gravement malade

Le phare enfant-famille offre une formation à distance de 18 heures avec pour objectif de mieux connaître les problématiques liées à l’accompagnement d’un enfant gravement malade et de sa famille. 

Un parcours de 9 heures - agréable, coloré et dynamique - est accessible par Internet partout au Québec. 

Elle se déroule sous diverses thématiques :
  • Le rôle du bénévole et les principes d'éthique. 
  • Les maladies graves chez l'enfant et l'adolescent –Problèmes, soins et précautions. 
  • L'écoute et le soutien. 
  • Les aspects psychosociaux de la maladie grave chez l'enfant et l'adolescent. 
  • La mort et le deuil. 
  • L'importance du jeu. 
Suite aux modules en ligne, trois rencontres de trois heures offrent un approfondissement des apprentissages et un partage en groupe. Des échanges et exercices interactifs permettent d’envisager avec confiance l’interaction avec des enfants gravement malades. Ces rencontres sont organisées par les partenaires du Phare dans plusieurs régions du Québec.

Une formation reconnue par Albatros Québec. Depuis 2000, parents, professionnels, formateurs, universitaires, formateurs à distance et bénévoles de plusieurs régions ont contribué à la formation, qui répond aux compétences du Plan directeur de développement des compétences des intervenants en soins palliatifs du Québec. Un bénévole qui désire s’impliquer uniquement auprès d’enfants peut suivre la formation du Phare de 18 heures sans suivre la formation régulière de la Fédération Mouvement Albatros Québec.

514 787-8817 - benevoles@phare-lighthouse.com

Soins palliatifs pédiatriques

mardi 6 octobre 2015

Conférence : "La mort une question de vie! " au séminaire de Trois-Rivières


La mort une question de vie! Conférence offerte par Les Bontés Divines de Trois-Rivières. Les profits seront remis à la famille de Stéphane Massicotte de la région pour leur venir en aide suite au deuil qu'ils vivent !

L'Albatros symbole de notre organisme.


L'Albatros symbole de notre organisme. Il est probablement le plus gros oiseau marin (11kg). Il est fort impressionnant de par l'empan de ses ailes, lorsqu'il les déploie, soit de plusieurs mètres (3.50 m). Son vol au-delà des océans est majestueux, pouvant durer plusieurs jours, voire même des mois, et aux dires de certains, des années (16.000 km). Il fait le tour du monde en 46 jours. Leur secret consiste à planer selon un schéma de vol spécifique, qui leur permet d’exploiter l’énergie du vent pour glisser juste au-dessus de la mer.

Parce qu'il est si gros, toutefois, l'Albatros a beaucoup de difficulté à prendre son envol. Il doit absolument se « jeter » dans le vide à partir d'une falaise sur le bord de la mer. Son envolée des plus gauches contraste considérablement avec son vol si magnifique. Voilà l'analogie parfaite avec la personne atteignant le terme de son existence terrestre. Elle doit prendre son envolée, et celle-ci peut être quelque peu difficile, mais quelques plumes en moins au départ, elle les retrouve dans cet envol qui a des dimensions d'éternité.

jeudi 1 octobre 2015

Obtenir de l’aide financière au Québec de la Société Canadienne du Cancer


La Société canadienne du cancer offre aux personnes ayant un faible revenu et atteintes du cancer, une allocation annuelle pour le transport et pour la réadaptation (matériel de stomie temporaire, soutien-gorge adapté, traitements de lymphœdème et matériel d’incontinence).

La Société canadienne du cancer OFFRE une aide financière aux personnes à FAIBLE REVENU et atteintes du cancer. Les bénéficiaires du programme d'AIDE SOCIALE (aujourd'hui nommé « aide financière de derniers recours » ou « aide financière - Solidarité jeunesse ») ne sont pas admissibles aux allocations de frais de transport, car un programme similaire d'aide financière leur est offert. De plus, pour être admissible à l'allocation de transport, vous devez recevoir au moins dix traitements contre le cancer par année et votre lieu de traitement doit se trouver à moins de 200 km de votre domicile (un programme gouvernemental d’aide financière pour le transport existe pour les personnes qui habitent à plus de 200 km de leur lieu de traitement).
Une seule allocation de transport ou de réadaptation est accordée par année, selon la date à laquelle l’allocation a été accordée. Les montants des allocations annuelles peuvent changer sans préavis. L’allocation financière est accordée exclusivement à la personne atteinte d’un cancer et la SCC ne peut en aucun cas émettre le chèque à une tierce personne.

Demande d’aide financière 2015
Vous devez faire remplir le formulaire de demande d’aide financière par un professionnel de la santé et le faire parvenir au bureau provincial de la Société canadienne du cancer, à l’attention du responsable de l’aide financière, par la poste, télécopieur ou courriel à :
Service d’Aide financière
Société canadienne du cancer
5151, boulevard de l’Assomption
Montréal (Québec) H1T 4A9
Téléphone : 514 255-5151, p. 6004
Télécopieur : 514 255-2808
Courriel : aidefinanciere@quebec.cancer.ca

Conférence au C.A.B du Lac St-Pierre

Conférence d'informations donnée par notre vice-présidente Patricia Tilmant lors du dîner communautaire de septembre au Centre d'Action Bénévole du Lac Saint-Pierre.





Vivre sa fin de vie

Une conférence prononcée par Michel Marceau le 13 juin 2015 dans le cadre de l'assemblée générale du Mouvement Albatros du Québec. Monsieur Marceau y aborde non seulement la façon dont il vit sa fin de vie mais aussi comment il souhaite que soient accompagnés les personnes qui comme lui s'apprêtent à nous quitter.

jeudi 24 septembre 2015

Deuil - Qu'est ce que le processus de deuil ?

La voie de l'apaisement : Qu'est ce que le processus de deuil ? Un long chemin de « retour à la vie »

Formations Monbourquette sur le deuil



Le Centre de formation Monbourquette, une division de la maison Monbourquette, offrira plusieurs formations dans votre région à l’automne :

« Sensibilisation au deuil » (1 journée)

- 1er octobre à Montréal (2 places disponibles)
- 4 novembre à Québec (5 places disponibles)
- 18 novembre à Joliette 
- 20 novembre à Montréal (3 places disponibles)

Formation aussi offerte en février 2016 à Trois-Rivières, en mars 2016 à Sherbrooke…

« Animation d’un groupe de soutien pour personnes endeuillées » (2 jours)

- 27 et 28 octobre à Montréal (5 places disponibles)
- 9 et 10 décembre à St-Hyacinthe

Toute la programmation 2015-2016 et les détails sur le contenu des formations figurent dans le dépliant ci-joint.

Pour vous inscrire en ligne, visitez Formation Monbourquette

Pour répondre à vos questions par téléphone au (514) 523-3596 # 233

L'accompagnement palliatif : un soin oui et non


10 belles citations sur le deuil et la perte d'un être cher

L'approche des soins palliatifs


lundi 24 août 2015

La fin de vie avec Marie de Hennezel

Marie de Hennezel, Psychologue clinicienne et psychothérapeute.Elle a travaillé au sein de la première unité de soins palliatifs en France (témoignage raconté dans « la mort intime» préfacé par François Mitterrand), puis a été chargée de mission au Ministère de la santé sur les questions de fin de vie. Son rapport « Fin de vie, le devoir d’accompagnement » est à l’origine de la loi Léonetti. Depuis 8 ans, elle s’intéresse à l’expérience de vieillir et anime des séminaires sur le « vieillir heureux » ainsi que des ateliers dans des résidences pour personnes âgées, dont l’objectif est de prévenir « la mauvaise vieillesse » en restaurant l’estime de soi.


L'Accompagnement de la fin de vie avec Gabriel Ringlet

L’émission Les racines du ciel est consacrée à la vie intérieure, à la spiritualité, à la sagesse et aux religions.

mercredi 10 juin 2015

Nouvelle formation automne 2015

Albatros B NY offre cet automne deux formations aux personnes désirant apprivoiser le deuil et la mort, devenir bénévoles et faire de l’accompagnement. 

La formation s’adresse à toute personne intéressée par l’accompagnement d’une personne malade pour sa formation personnelle dans le cadre de son travail ou dans le but de se joindre à une équipe comme nous, qui mettons en place, avec les gens du milieu, des partenariats pour rejoindre les personnes ayant reçu un diagnostic de maladie grave ou terminale.

La formation permet de préparer les accompagnants-bénévoles à discerner les besoins physiques, psychologies, sociaux et spirituels des malades et de leurs proches.

Un jumelage minutieux permet de répondre le plus sereinement aux besoins demandés, tout en considérant les meilleurs atouts pour un accompagnement réussi.



 Formation de 36 h  avec attestation. 
Inscription jusqu'au  8 septembre 2015. 
Prix 80,00 $.

Quand ?

Du 8  septembre 2015 au 24 novembre 2015
Tous les mardis soir de 19 h à 22 h
et
Du 16 septembre 2015 au 2 décembre 2015
Tous les mercredis soir de 19 h à 22 h

Ou?
À Pierreville 
CSSS - Salle Roger Tremblay (local 156)
50, Lt-Gouv-Paul-Comtois 


et 
à St-Grégoire
Couvent de St-Grégoire (3ème étage)
17600, rue Béliveau



Contact : 819-288-5152
ou 
Inscription via le formulaire à imprimer sous ce lien

La voie de l’apaisement - vivre les émotions du deuil

“La voie de l’apaisement”, dans laquelle Isabelle Carmoin, psychologue du réseau de soins palliatifs à domicile Océane propose de mettre quelques mots sur ces émotions complexes et parfois difficile à saisir que l'on ressent lors d'un deuil. Ressentir de la colère, de la culpabilité ou encore du soulagement. Comment vivre ces émotions quand on traverse un deuil ?





Pour un article plus complet  suivre ce lien : Deuil, émotion, colère...

mercredi 13 mai 2015

Un phare au crépuscule


Le site "Un phare au crépuscule" fait partie de la collection  qui porte le même nom et  qui comprend un guide pratique et une série de capsules vidéo, ainsi que bien d'autres ressources. Ces outils ont pour but de vous offrir des informations pertinentes et des outils pratiques pour vous permettre de réfléchir à la mort et être plus outillés pour accompagner une personne en fin de vie.

Ce site comprend plusieurs outils gratuits : 136 capsules vidéo, 5 outils pratiques et 50 ressources pour les familles en contexte de fin de vie.



mercredi 6 mai 2015

AGA de la Fédération du Mouvement Albatros du Québec

34eme assemblée générale annuelle de la Fédération du Mouvement Albatros du Québec (FMAQ) aura lieu le samedi 13 juin 2015, à Victoriaville. 

Place Quarante-deux-treize 
13, rue de L’entente 
Victoriaville  
G6S 1E4 
819 357-4213.  

L’accueil se fera dès 8 h 30. 

Les réservations et le paiement, 35 $ par personne, doivent parvenir à la Fédération du Mouvement Albatros du Québec au plus tard le 25 mai 2015. 

2e AGA Albatros B NY



2ème assemblée générale 
annuelle d'Albatros 
Bécancour/Nicolet-Yamaska
aura lieu le mardi 17 juin 2015, à  Sainte-Angèle-de-Laval. 
12600 boul. Bécancour
Sainte-Angèle-de-Laval
G9H 2K4

819 288-5152

L’accueil se fera dès 18 h 30. 


Pour les postes en réélection, les candidatures doivent nous parvenir pour le 12 juin 2015.



vendredi 24 avril 2015

De la perte à la reconstruction : l’expérience du deuil chez les aînés

Ateliers - De la perte à la reconstruction : l’expérience du deuil chez les aînés

Date limite pour vous inscrire : 30 avril 2015 90,00$ - admission générale 

60,00$ - étudiants, aînés 65+, membres d’un groupe communautaire

vendredi 8 mai 2015 -  8h45 à 16h45
Université Concordia, Édifice Hall – Alumni Auditorium (H-110)
1455 boul. de Maisonneuve Ouest, Montréal 

Animation de la journée : Mme Rose-Marie Charest, présidente de l'Ordre des psychologues du Québec
Une journée bien remplie vous attend! Au programme, des conférences, des ateliers, et des panels qui mettent de l’avant l’expertise de différents acteurs qui œuvrent auprès des aînés.
Cette journée se veut interdisciplinaire et ouverte aux discussions relatives aux différentes pertes vécues par les aînés.
 

Pour toute question, veuillez communiquer avec Virginie Tuboeuf au 514-484-7878 poste 1463 (virginie.tuboeuf.cvd@ssss.gouv.qc.ca) 



Descriptions des ateliers :

1- Honoring the losses of aging (atelier offert en anglais seulement)
Are the losses of aging different from the loss of the death of a loved one?  How do we as professionals help our seniors cope with loss?  This workshop will address the many losses associated with aging and explore how the grieving process helps us to integrate and adjust to these changes. Knowledge about the grieving process, interventions that facilitate grief work and helpful ways of communicating with grieving seniors will be discussed.

2- Diversité culturelle
Dans la culture majoritaire québécoise, la mort, qui s’effectue dans la « paix », doit idéalement être le couronnement d’une vie de succès professionnels, matériels et sociaux. Or les temporalités et codes du deuil peuvent varier énormément d’un groupe socioculturel à l’autre. Dans la pratique, les intervenantes et intervenants sont souvent confrontés à des conceptions de la mort et des normes qui l’entourent profondément différentes des leurs. Cet atelier sera l’occasion d’échanger sur des manières de développer de meilleures attitudes d’intervention autour du deuil en contexte de diversité culturelle, dans les institutions du champ de la santé et des services sociaux.

3- Ce qui arrive aux proches aidants lorsque l'aide au proche se termine
Ce projet vise à combler un vide dans les services auprès des aidants lorsque le proche est décédé et que l’intervenant s’apprête à fermer le dossier du client. Les besoins des aidants à cette étape ne sont pas nécessairement traités, car le dossier du client est immédiatement fermé. Ce projet propose de faire un suivi post-aidant établi en fonction d’indicateurs et de facteurs de risque révélateurs d’une difficile adaptation. Au moyen d’une approche axée sur les forces, nous présenterons notre protocole à l’intention des aidants à cette étape post-soins qui vise à relever et à souligner les forces des aidants qui leur permettront de surmonter les problèmes pouvant survenir au cours de cette période. Nous présenterons également le guide et la cartographie des facteurs sur les expériences du deuil chez l’aidant.

4- Les dangers et les avantages de travailler avec les pertes : leçons apprises en première ligne
Les professionnels de la santé œuvrant dans le domaine du vieillissement doivent faire face aux complexités de la perte et du deuil. Le risque d’être exposé à un stress considérable, de ressentir du désespoir, de l’impuissance, du ressentiment ou l’absence de sens sont susceptibles d’être vécus dans le cadre de leur travail. Cet atelier examinera les enjeux personnels et professionnels que vivent les intervenants en soins de santé travaillant dans le domaine du vieillissement, dans le but de trouver des réponses personnelles qui favorisent la résilience et la satisfaction professionnelle. Les exercices proposés permettront : de cerner les risques à ne pas faire le deuil de pertes personnelles et professionnelles; d’examiner les facteurs qui peuvent contribuer au stress clinique, connaître les motivations qui les incitent à travailler dans le domaine du vieillissement et de la perte, analyser les facteurs qui apportent signification et accomplissement au travail.

5- Reprendre sa place auprès des autres : Une forme de reconstruction
L’isolement est associé à des troubles mentaux et physiques, à la perte de sens et du sentiment d’appartenance chez les aînés. Les aînés vivant avec un problème de santé mentale sont parmi les personnes les plus vulnérables et les plus isolées. Dans le cadre de cette présentation, nous présenterons deux projets en cours portant sur des interventions visant à favoriser la participation sociale et l’intégration dans la communauté des aînés ayant une problématique de santé mentale ou des difficultés psychosociales. Une des interventions est une activité de groupe, le «programme Participe-Présent » et la seconde implique une activité en dyade, «l’accompagnement citoyen personnalisé d’intégration communautaire ». Les participants à cet atelier seront invités à discuter de l’organisation nécessaire, des partenariats et des ingrédients essentiels pour mener à bien de telles initiatives tant en région urbaine que rurale. Ils seront aussi invités à expérimenter une des activités proposées aux participants de ces projets.

6- Maladie d'Alzheimer et le deuil blanc
La question du deuil constitue un des éléments les plus délicats du soutien des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée et des proches aidants. La douleur qu’occasionnent les multiples pertes qui accompagnent l’évolution de la maladie se manifeste de différentes façons à chaque étape de l’accompagnement. Les proches aidants et le personnel soignant ne reconnaissent et ne comprennent pas toujours le profond sentiment de deuil. Cet atelier a pour but d’aider les professionnels de la santé à plus facilement reconnaitre le deuil blanc et à mieux comprendre comment le douloureux et profond sentiment de deuil touche les personnes atteintes et les proches aidants. En outre, il porte sur des stratégies pour aider les proches à traverser les deuils successifs.

mercredi 22 avril 2015

Auprès de vous : Un outil de soutien dans le deuil offert

Perdre un proche est probablement l'épreuve la plus difficile à vivre au cours de notre existence. Les personnes qui l'ont vécue savent à quel point il est important de se sentir entouré pour passer au travers les tumultes d'un deuil.

Mais après les premières semaines et la période des funérailles, l'entourage retourne habituellement à ses occupations. Bien des personnes endeuillées se retrouvent alors seules avec leur peine et leurs questions.

Les personnes qui œuvrent dans les coopératives funéraires côtoient quotidiennement la mort et le deuil. Elles connaissent les émotions qui peuvent surgir plusieurs semaines après la perte d'un proche. Voilà pourquoi les coopératives funéraires ont développé une série de quatre fascicules. Auprès de vous afin de poursuivre notre soutien aux familles éprouvées, même après la période des rituels funéraires.

Les quatre fascicules de cette collection sont transmis gratuitement aux personnes qui ont réglé les funérailles d'un proche dans une coopérative funéraire participante. Ils sont transmis au cours de la première année, à raison d'un fascicule aux quatre mois.

Voici ce que chaque fascicule contient : 
  1. Un accompagnement pour chaque étape du deuil; 
  2. Des entrevues avec de grands auteurs et spécialistes du deuil au Québec : Jean Monbourquette, Suzanne Pinard, Suzy Fréchette-Piperni, Josée Jacques, Johanne de Montigny, Luce des Aulniers; 
  3. Des témoignages : des personnes de tout âge témoignent de leur expérience de deuil suite à la mort d'un conjoint, d'un enfant ou d'un parent;
  4. Des exercices pratiques pour progresser dans le deuil; 
  5. Des ressources : suggestions de livres, les groupes d'entraide, les aidants naturels, l'aide professionnelle; 
  6. Des trucs et conseils; 
  7. De l'information simple, accessible et concrète sur le deuil

Vous pouvez les télécharger sous ces liens :


Ils mettent également bien d'autres ressources à votre disposition sous ce lien.

La mort est un nouveau soleil - Elisabeth Kubler-Ross

Un voyage fabuleux au-delà du monde sensible. Les expériences scientifiques du docteur Kübler-Ross, reconnues dans le monde entier, permettent de confirmer l'existence d'une vie après la mort. Il s'agit bien du passage à un autre état de conscience dans lequel on continue à sentir, à voir et entendre, à s'épanouir. 

Elisabeth Kübler-Ross, psychiatre américaine très connue, a aidé de nombreux malades en fin de vie. Les titres de ses nombreux livres témoignent de son désir de nous transmettre son témoignage et son message comme dans La Mort dernière étape de la croissance, La Mort et l’enfant, La Mort et les mourants, Vivre avec la mort et les mourants, La mort, porte de la vie. Celui qui côtoie les morts avec respect et attention, découvre tout un univers inimaginable pour le commun des mortels qui courent après le temps, sans penser à s’arrêter un instant et qui passe à côté de l’essentiel sans s’en apercevoir car : « L’intégration de la mort dans sa pensée permet à l’homme de vivre de façon plus consciente et plus concentrée et le préserve de gaspiller « trop de temps pour des choses sans importance ». » (pp. 12 et 13)

Au contraire, à l’écoute des mourants, le temps n’est plus le même et gagne en intensité même si le malade semble inconscient ou ne peut s’exprimer corporellement parlant. Elisabeth Kübler-Ross nous explique que naissance et mort ont des points communs : « L’expérience de la mort est presque identique à celle de la naissance. C’est une naissance dans une autre existence (…). » (p. 21)

Elle nous fait part d’expériences extracorporelles d’aveugles qui revenus à la vie, ont exprimé en détail, des faits qu’ils n’auraient jamais dû pouvoir concevoir comme par exemple pour l’un, la couleur d’un pull over alors qu’il ne voit pas les couleurs, ou pour l’autre le fait qu’un frère soit venu à sa rencontre alors qu’il ne pensait pas en avoir car on lui avait caché la mort de celui-ci antérieure à sa naissance. « Vous comprendrez qu’il ne saurait s’agir de visions. Vous pouvez très bien interpréter ces faits si la réponse ne vous fait pas peur. Mais si elle vous fait peur, vous serez comme ces sceptiques qui m’ont dit que ces expériences extra-corporelles étaient à considérer comme le résultat d’un manque d’oxygène. » (pp. 28 et 29)

Elisabeth Kübler-Ross fait preuve de sagesse quand elle nous dit de ne pas s’obstiner à vouloir convaincre à tout prix celui qui refuse cette possibilité d’une autre existence après la mort car l’acharnement ne sert à rien sinon à entretenir l’obstination de l’autre. Et qui ne s’est jamais trompé un jour ? Nous n’avons qu’à donner notre témoignage en respectant la pensée de chacun : « (…) N’essayez pas de convertir les autres. Lorsqu’ils mourront, ils le sauront de toute manière. (…) la force de sa pensée franchit ces milliers de kilomètres » (p. 29). Après la mort, les distances sont abolies de même que le temps. Ceux qui « reviennent de la mort », s’expriment avec bonheur et paix ; ils sont tous prêts à retourner là où ils étaient :« Lorsqu’on quitte le corps on se trouve dans une existence dans laquelle il n’y a plus de temps, où le temps n’existe tout simplement plus, de même qu’on ne saurait parler ici d’espace et de distance dans le sens où nous l’entendons, puisqu’il s’agit là de notions terrestres. » (p. 29)

La mort nous fait parvenir dans un autre monde qui n’a rien à voir avec celui où nous vivons. C’est le monde de la plénitude de l’amour et de la paix. Parfois les mourants s’enferment dans le sommeil ou dans le mutisme car ils pressentent que leurs paroles terrestres n’auraient plus de sens et qu’ils ont déjà commencé à quitter ceux qui vivent sur terre. Ils s’en détachent souvent inconsciemment. Il ne faut pas leur reprocher cette réaction ; ils ont besoin de s’éloigner de nous pour mourir. Mais ils peuvent aussi échanger avec celui qui est discrètement à leur simple écoute, celle du cœur.

Revenons à la vie de tous les jours. L’homme agit dans le concret, ne voulant pas perdre une minute. Cette frénésie d’actions s’oppose à l’éternité qui enlève la notion de temps. Parfois un évènement grave nous aide à réaliser que nous passons beaucoup de temps en choses futiles au lieu d’aller à l’essentiel à moins que nous fuyions devant une réalité qui nous met mal à l’aise : « Vous réaliserez que vous étiez vous-même votre pire ennemi, puisque vous devez maintenant vous reprocher d’avoir laissé passer tant d’occasions pour grandir. » (p. 36)

Ainsi un fait douloureux physique ou psychique comme une simple fracture, perte d’un être cher, celle du travail, la séparation d’avec son meilleur ami, la cruauté de quelqu’un envers nous, ce fait peut être constructif s’il est bien compris : « Toute souffrance est génératrice de croissance. » (p. 51) D’autre préfèreront se sentir les plus malheureux de la terre, s’enfermeront dans leur mal d’être. Mais il suffit de regarder autour de nous pour comprendre que chaque personne a son lot de douleurs.

Elisabeth Kübler-Ross ose alors affirmer : « Ma vraie tâche – et là j’ai besoin de votre aide – consiste à dire aux hommes que la mort n’existe pas. »(p. 73) Cette sentence peut paraître étonnante, irréelle mais Elisabeth Kübler-Ross a le courage de dépasser les idées reçues pour nous montrer que son affirmation n’a rien d’insensé bien au contraire. Elle développe alors sa thèse avec de nombreux exemples, non pas comme des preuves – car s’il y avait des preuves, le problème serait réglé – mais comme des chemins de réflexion. Elisabeth Kübler-Ross nous dit alors de ne pas massacrer les dons qui nous sont donnés, dons de pressentiment, dons d’attention, dons d’intuition, dons d’amour spontané, dons de recherche du sens de la vie : « Nous sommes coupables d’avoir détruit tant de dons de la nature, nous sommes coupables d’avoir perdu toute spiritualité. » (p. 74)

Elisabeth Kübler-Ross nous engage à ne pas voir seulement le concret matériel mais à vivre d’espérance, hors du temps vers l’éternité : « (…) notre corps physique n’est qu’une enveloppe passagère qui entoure notre moi immortel. » (p. 117)

Nous oublions d’être à l’écoute de ce que nous vivons hélas. Nous détruisons notre potentiel d’amour et de don sans nous en rendre compte. Nous favorisons trop souvent le matériel, le superficiel, le plaisir de consommation qui nous prend tout notre temps et nous empêche de nous réaliser dans la plénitude de notre être. Est-ce parce que cela nous fait peur inconsciemment ? « Et si les gens écoutaient d’avantage leur cadran intuitif-spirituel, au lieu d’empoisonner les messages de cette merveilleuse source de communication avec leur propre négativité, leurs peurs, leurs sentiments de culpabilité, leur envie de punir les autres ou eux-mêmes, ils commenceraient également à comprendre le merveilleux langage symbolique des mourants lorsque ceux-ci cherchent à nous confier leurs soucis, leur savoir et leurs perceptions. » (p. 120)

Aurions-nous crainte de vivre d’amour, de nous laisser guider par notre intuition, notre besoin d’aider, de donner sans chercher à savoir si cela va nous rapporter en retour ? Si nous passons le cap de la société de consommation vers celle de l’essentiel, alors nos yeux s’ouvriront et nous verrons que « (…) nous sommes enveloppés d’un amour total et inconditionnel de compréhension et de compassion. Cette lumière prend son origine dans la source de l’énergie spirituelle pure et n’a rien à voir avec l’énergie physique ou psychique. » (pp. 121 et 122)

Vivre au battement de l’énergie vitale, signifie laisser toute la place à l’indicible, accepter de vivre pleinement chaque instant à l’écoute du battement de l’amour qui lui seul peut apporter le vrai bonheur. La mort ne sera plus la fin de tout mais l’union à tous les morts dans la lumière de l’amour. La mort ne sera qu’une étape à franchir vers laquelle nous nous dirigerons le plus sereinement possible, prêt à aider le mourant qui sera sur notre route pour un départ dans la paix, prêt à vivre en attendant, de l’essentiel. Seule la mort nous donnera totalement connaissance de cet immense Amour de toute éternité même si les saints en extase peuvent l’approcher. Cette énergie spirituelle n’a rien à voir avec le concevable concret. Elle irradie une lumière qu’on ne peut pas abîmer. C’est l’ « Amour absolu et inconditionnel ». (p. 122)

Guide des aidants naturels - Un manuel de soins de fin de vie

Le Guide fournit aux aidants membres de la famille des renseignements d’ordre médical et infirmier dont ils auront besoin pour soutenir leurs proches, dans un langage clair et facile à comprendre. Il les aide aussi à comprendre le périple que le membre de la famille a entrepris et à devenir une partie intégrante et éclairée de l’équipe des soins palliatifs qui fournit le soutien physique, spirituel et émotif essentiel.

Vous pouvez le télécharger sous ce lien en PDF gratuit ou l'acheter en format papier à l'Association canadienne de soins palliatif au prix de 25 $.  Il est remis gratuitement à toutes les familles par leur centre régionaux de soins palliatifs, programme ou association en soins palliatifs.


Disponible en français, anglais, innuin, inuktitut, et chinois. Contacter l’Association canadienne de soins palliatifs pour obtenir une copie sans frais.

Courriel: info@acsp.net
Tél: 613-241-3663 ou 1-800-668-2785

Le temps précieux de la fin - Jean Monbourquette & Denise Lussier-Russell

Le temps précieux de la fin (édition professionnelle) est destiné à tous les soignants, agents de pastorale, bénévoles, formateurs en soins palliatifs, à tous ceux et celles qui accompagnent les personnes en fin de vie. Ce livre désire les aider dans leur rôle de soutien auprès d'elles.


La démarche proposée tient compte des principaux besoins de la personne en fin de vie afin de lui permettre de planifier son "départ" dans les meilleures conditions. Celle-ci pourra ainsi poursuivre sa croissance humaine et spirituelle, affiner ses convictions religieuses, achever les projets commencés, faire ses réconciliations et ses adieux, laisser un testament et réussir à bien vivre la fin de sa vie et sa propre mort.


La popularité du livre a incité leurs auteurs à reproduire sur disque compact plusieurs des exercices proposés dans leur récent ouvrage. Ces exercices visent à permettre à la personne en fin de vie d’utiliser au maximum le temps précieux encore à sa disposition. 

Les saisons du Deuil - Josée Jacques

De nombreuses pertes jalonnent notre vie: rupture amoureuse, maladie, mise à pied, retraite... 

Mais comment peut-on les apprivoiser, plus particulièrement celle reliée à la mort?  Quelques mois ou des années après un décès, plusieurs personnes lui attribuent un pouvoir de croissance indéniable. 

Pourtant, cela n'enlève en rien la souffrance qui en découle et l'impression de ne jamais pouvoir retrouver son équilibre lorsqu'un proche meurt. De quelle façon le parcours sinueux qui suit la perte d'un être cher peut-il donner un sens à cet événement qui en semble dépourvu? Inexorablement, les saisons du deuil suivent leur rythme, avec leurs intempéries, leurs arcs-en-ciel, leurs journées de pluie et ce soleil qui revient toujours !


"- Vous vous en sortirez. La souffrance est un périple qui a une fin.

- Une personne chère ne nous quitte jamais. Elle vit au plus profond de notre coeur et pour la revoir, il suffit de fermer les yeux.

- Tout ce que nous n'avons pas pu exprimer avant la mort d'un être cher peut toujours l'être après : que ce soit notre amour, notre gratitude, de même que nos regrets et nos chagrins.

- On n'oublie jamais la personne décédée. Toutefois, il arrive un moment où on peut penser à cette personne et l'aimer sans souffrir."

- Josée JACQUES - Les saisons du deuil -

L’accompagnement - Anick Lapratte et Catherine Poirier

L'accompagnement
d'un être cher en fin de vie et dans l'après vie
Centre hospitalier, soluté, morphine, soins palliatifs, pronostic : fin de vie d’un être cher ! Comme une onde de choc, cette nouvelle nous transperce et nous laisse souvent en plein désarroi. La maladie et la mort deviennent alors le centre de notre vie, et devant l’inévitable, nous devons emprunter le chemin de l’accompagnement en fin de vie et du deuil. Devenir soudainement un accompagnateur désigné fait assurément sortir des sentiers battus et le manque de balises entourant la mort peut créer une perte de repères importants pouvant conduire à un profond questionnement. Aurai-je la force nécessaire d’être un accompagnateur désigné ? Comment vais-je nous préparer à ce grand départ ? Ai-je tous les outils pour bien prendre soin de son corps, de son cœur et de son âme ? Y a-t-il une vie après la mort ? Et comment allons-nous vivre l’après-vie?

Ce livre vous est offert pour vous donner l’opportunité d’élargir votre vision de l’accompagnement en proposant une approche globale, tenant compte des besoins physiques, des besoins émotifs et des besoins de l’âme, tant pour l’être cher en fin de vie que pour les proches touchés par le grand départ. Par divers trucs, conseils et exercices de méditation, ce livre propose une façon de s’accompagner mutuellement, même dans les moments où l’on pense que cela n’est plus possible.

Être au chevet de quelqu’un qu’on aime provoque souvent une grande souffrance. Mais dans une tout autre perspective, accompagner une personne vers la mort, et même dans l’au-delà, est un grand privilège et une magnifique occasion de s’unir à elle comme jamais auparavant. Accueillir la mort et faire la paix avec elle est non seulement possible, c’est essentiel pour entrer sur la voie sacrée de la guérison des cœurs et des âmes. Car même dans le sillage de la mort, un accompagnement fait dans l’amour et la dignité finit toujours par révéler la puissance de la vie.

Journée country Albatros Mont-Laurier



lundi 20 avril 2015

La marche Albatros pour les soins palliatifs


3e Édition du Défi Mouille-toi pour le cancer


La prochaine édition du défi « Mouille-toi pour le cancer » aura lieu le dimanche 26 avril 2015 de 6h30 à 18h30 à la piscine de l’École nationale de police du Québec à Nicolet.  Un 12h de nage fait par des équipes de 4 personnes (ou plus).  Le but de ce défi est d’amasser des fonds qui seront remis au Relais pour la vie de Nicolet-Bécancour.

Depuis sa première édition, Mouille-toi pour le cancer est heureux de verser l’argent récolté pour la recherche sur le cancer. Pour l’édition 2015, l’objectif est d’amasser la somme de 18 000 $. En atteignant ce montant, Mouille-toi pour le cancer réalise un second objectif : réunir 50 000 $ pour la cause en 3 ans!

Cette troisième édition se fera sous la présidence d’honneur de la Dre Guylaine Gauthier. L’évènement sera dédié à Mme Céline Bellemare, nageuse d’honneur de la deuxième édition, qui nous a quittés le 13 juillet 2014.

L’édition 2015 offre des nouveautés! Cette année, les participants ont la possibilité de s’inscrire en ligne et les donateurs peuvent faire un don directement sur le site Internet de Mouille-toi pour le cancer: www.mouilletoi.com. Notez qu’il est possible de recevoir un reçu aux fins d’impôt pour un don de 25 $ et plus.

Durant la journée du défi, une exposition de photos sous le thème « Le proche aidant au quotidien » sera présentée dans le gymnase.  Vous souhaitez participer?

Pour vous inscrire, vous devez former une équipe de 4 personnes minimum.  L’inscription coûte 25 $ par personne. Cette somme sera ajoutée au montant remis au Relais pour la vie de Nicolet-Bécancour.

Une aire de repos sera à la disposition des participants dans le gymnase. Prévoyez votre goûter et vos collations.  Plus de 120 personnes nageront à relais durant 12 heures! Serez-vous l’une d’elles?

lundi 13 avril 2015

Conférence ressourcement : Je ne me suis jamais pratiqué à mourir!


INVITATION A UNE CONFÉRENCE
Renée Pelletier, médecin, ex-patiente, auteure
« Je ne me suis jamais pratiqué à mourir! »
La fin de notre vie, jusqu’à notre mort, peut-elle devenir le dernier grand projet de notre vie, le dernier pas conscient de notre pèlerinage ici-bas? On ne se pratique pas à mourir, mais on peut s’y préparer. Vit-on en attendant ou vit-on…autrement notre vie d’aujourd’hui?
Accompagne-t-on la fin de la vie ou accompagne-t-on la vie jusqu’à la fin?
Mme Renée Pelletier a d’abord pratiqué la médecine en Afrique comme coopérante.  De retour au Québec, elle a travaillé en santé internationale et en gériatrie avant d’orienter sa pratique médicale auprès des réfugiés.  Un vécu personnel de cancer l’a amenée, à titre d’auteure et de conférencière, à livrer le fruit de sa réflexion sur la maladie, la souffrance et la mort.  Cette grande communicatrice est reconnue pour sa simplicité et son continuel émerveillement devant la vie.

Jeudi 7 mai 2015 à 19h30
Salle Maurice-Pitre / 6455, rue Notre-Dame Ouest / Trois-Rivières
RÉSERVATION : Jacqueline Yergeau (819) 840-9318

                            Lise Pelchat (819) 840-5933

jeudi 2 avril 2015

Carnets de vie: hommage à des êtres d'exception


Céline Tessier est coordonnatrice de l'équipe de bénévoles à l'unité des soins palliatifs du Centre hospitalier régional de Trois-Rivières. Elle a aussi siégé au Conseil d'administration de la Maison Albatros durant de nombreuses années et accompagné des centaines de personnes en phase terminale depuis plus de vingt ans.

Carnet de vie , c'est un hommage à la vie, à l'amour, à la tendresse et au respect.

Tous les profits générés par la vente de ce livre seront directement versés à l'Unité des soins palliatifs du Centre hospitalier régional de Trois-Rivières.

Extrait du livre :

APRÈS QUELQUE TEMPS.

Après quelque temps, on apprend la subtile différence
entre tenir une main et enchaîner une âme, et on apprend
que l'amour ne veut pas dire l'appui et que la compagnie
ne veut pas dire sécurité, et on commence à comprendre
que les baisers ne sont pas des contrats
Et que les cadeaux ne sont pas des promesses
Et on commence par accepter nos défaites
Avec notre tête haute et les yeux ouverts, avec la grâce
d'une femme, et non le chagrin d'un enfant
Et, on apprend à construire nos chemins sur le présent, car
le terrain de demain est trop incertain pour planifier
Et les futurs ont une manière de tomber à mi-envolée.
Après quelque temps, que même le soleil brûle quand on en reçoit trop
Alors on plante son propre jardin et on décore sa propre
âme, au lieu d'attendre que quelqu'un nous apporte les fleurs
On apprend que l'on peut vraiment endurer, que l'on est 
vraiment fort.   Et  que l'on a vraiment de la valeur.  Et l'on
apprend et apprend...  Avec chaque adieu on apprend.

Véronica A. Shoffstall.